«Un Festival tel que je l'imagine se doit de refléter le temps dans lequel il vit.
»Si l'on ne devait retenir de Montreux qu'une seule chose, j'aimerais que ce soit son rapport à l'image. Oui, l'image, l'obsession de notre temps. Dans le monde, il existe des centaines de Festivals d'humour mais Montreux est un des seuls à fabriquer des images. Et aujourd'hui les canaux de diffusion explosent: hertzien, TNT, satellite, web, mobile... Le public du Festival, ce ne sont plus seulement quelques milliers de spectateurs qui ont accès aux salles mais des millions qui voient ses vidéos. Demain peut-être des dizaines de millions qui cliqueront sur leur web TV ou recevront ses contenus sur leurs terminaux portables. L'image, vecteur réducteur où seul le dénominateur commun compte? Non, au contraire, le web met sur un pied d'égalité la star et l'inconnu.
»C'est aussi cela Montreux, bien plus que partout ailleurs, car les stars qui se succèdent sur la scène de l'Auditorium ont exactement la même place dans le programme que les pépites que nous programmons sur les scènes de Vevey. Tout comme nos galas TV qui mélangent artistes connus et moins connus. Et le public se replace alors au centre de tout: ses rires, ses applaudissements comme ses clics sont le retour qu'il offre à l'artiste et aux créateurs de contenus.
»Le Montreux Festival du Rire, c'est un miracle permanent produit par une équipe ultrapassionnée, portée par une ville unique qui porte en elle un ADN médias et événementiel, tiré par ses sponsors et protégé par ce partenaire privilégié qu'est la Télévision Suisse Romande, un exemple de service public que le monde nous envie.
»Amusez-vous bien avec nos artistes et créateurs!»
Grégoire Furrer, Président fondateur