La ville a été presque entièrement détruite par le feu en 1861, un incendie attisé par un foehn violent, ce vent chaud venu du sud qui se glisse par les cols et vallées des Alpes. Il ne reste donc que très peu d'anciens bâtiments et, la ville ayant été reconstruite en damier, elle n'a malheureusement pas le charme des autres villes de Suisse centrale.
Dommage, parce qu'elle est sertie dans un superbe paysage de montagnes et les possibilités de randonnées ne manquent pas aux alentours.
On a retenu de notre visite de découverte une très belle église où l'on peut voir une maquette de la ville telle qu'elle était avant sa destruction, quelques belles maisons par-ci par-là, un très joli parc sur la place de la gare et, surtout, la gare elle-même, un bâtiment à l'architecture assez improbable.
Glaris étant, avec celui d'Appenzell Rhodes-Intérieures, le dernier canton où se pratique la Landsgemeinde, forme ancestrale de démocratie directe où l'on vote à main levée, on s'attend à davantage de couleur locale, mais la Zaunplatz, grand-place où la Landsgemeine se tient chaque année le 1er dimanche de mai, n'est pas mise en valeur et sert surtout de parking...
Dommage, parce que Glaris, malgré sa froideur de ville de l'ère industrielle, aurait pu y trouver un grand supplément d'âme!