Chef-lieu du Valais et située dans la partie francophone du canton, Sion fut occupée dès le néolithique mais semble avoir pris son essor à l'époque celte puisque son nom est tiré du latin Sedunum, dérivé de celui du peuple celte qui y vivait, les Sédunes.
Jusqu'à la fin de l'époque romaine, Sion resta dans l'ombre de Massongex et Martigny, qui se trouvaient sur la route stratégique du Grand-Saint-Bernard. Mais au Ve siècle, l'évêque y déplaça le siège épiscopal, et Sion devint le centre socio-culturel de la région.
Objet de toutes les convoitises, Sion fut détruite et pillée à plusieurs reprises jusqu'en 1475, année durant laquelle les troupes savoyardes furent repoussées, ce qui lui permit enfin de croître jusqu'à sa quasi-destruction par un terrible incendie, en 1788.
Reconstruite, elle perdit ses remparts au XIXe siècle mais sa vieille ville est particulièrement bien conservée. Outre les châteaux de Valère et Tourbillon perchés sur leurs collines, on peut y admirer de nombreux bâtiments anciens tels le Château de la Majorie, la Cathédrale Notre-Dame, l'Eglise Saint-Théodule et les Tours des Sorciers et du Guet, vestiges du mur d'enceinte, pour n'en citer que quelques-uns.
La ville moderne, avouons-le, n'a pas grand charme, excepté dans le centre ville, très animé en toutes saisons. La place du Midi, avec ses nombreuses terrasses de restaurants, est tout particulièrement recommandée pour découvrir l'esprit des lieux en sirotant un verre de petite arvine, un des délicieux cépages valaisans...