Deux éboulements s'y produisirent en 1714 et en 1749, provenant de l'effondrement de la falaise sous le glacier des Diablerets, au lieu dit la «Quille du Diable». Le premier fut le plus meurtrier, tuant quatorze ou quinze personnes et de nombreuses têtes de bétail. Cette catastrophe forme le sujet du roman «Derborence» du célèbre écrivain suisse C. F. Ramuz. Le second éboulement fut plus important que le premier mais la plupart des bergers valaisans avaient pu fuir et seuls cinq Bernois qui n'avaient pas voulu partir périrent. Le lac de Derborence est né de cet éboulement.
Derborence est depuis 1961 un site naturel protégé, interdit à la chasse, et comprend autour du lac une réserve de 260 hectares gérée depuis 1959 par Pro Natura. Le site abrite une population de bouquetins, chamois, marmottes, ainsi qu'un couple de gypaètes barbus, issus d'un programme de réintroduction et qui a donné naissance à un petit au printemps 2007.
C'est un must absolu, que l'on peut atteindre par car postal depuis Sion en été, ou en voiture individuelle d'avril à octobre, par une route de montagne étroite où il est recommandé de klaxonner avant chaque virage pour avertir les autres conducteurs.
(en partie adapté de Wikipédia, l'encyclopédie libre)